PARIS (75) - CARTES POSTALES

 


277   PARIS (VIIIe). - Le Boulevard des Italiens. -Le Pavillon de Hanovre (à droite) construit en 1760 seul reste de l'Hôtel d'Antin qui appartint au Duc de Richelieu. - LL
vers 1921-1924
carte postale (LL / Lévy et Neurdein réunis - 44, rue Letellier - Paris)
9 x 14 cm
Ham-Paris, collection Beaurain

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Correspondance :

" Mes meilleurs vœux pour 1924 / Roger "

Adressée à " Mme Mlle Vieljus / 1 Quai Neuf / Alais / (Gard) "

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Commentaire :

Le revers de l'illustration ne porte pas la mention "carte postale", qui n'était plus obligatoire après 1899. C'est toutefois une option rarement retenue par la plupart des éditeurs. Après 1904, ce côté est clairement divisé en deux parties égales réservées à la correspondance et à l'adresse du destinataire. 

Le tampon de la poste donne la date de circulation : " 3-1 / 24 "

Les initiales "L.L." font allusion à Georges Lévy et Moyse Léon, photographes, qui fondèrent leur propre studio en 1864 et vendirent des vues stéréoscopiques sous la signature "Léon & Lévy" (L. L.). En 1874, Georges Lévy devint le seul directeur de la société, qui se nomma "J. Lévy et Cie". 

Le photographe s'associa, en 1895, à ses deux fils Ernest et Lucien, tout en conservant la marque "L. L.". Il proposa à la vente, non seulement des photographies à l'unité ou réunies en album de voyages, mais aussi des cartes postales estampillées des deux initiales (voir CP62). En 1921, l'imprimeur Emile Crété racheta les entreprises "Léon & Lévy" et "Neurdein", créant alors la marque "Lévy & Neurdein réunis". 

On devine sur le garde-corps de la rotonde l'enseigne de l'orfèvre Christofle, qui s'installa au pavillon de Hanovre pour y ouvrir une boutique fort appréciée. Au début du XXe siècle, le journaliste et impresario Gabriel Astruc (1864-1938) y avait ses bureaux au second étage : on aperçoit, devant les fenêtres de la rotonde, l'enseigne de sa Société musicale, et l'enseigne à son nom, devant les fenêtres de l'aile droite de l'édifice.

La façade d'origine du pavillon de Hanovre (rez-de-chaussée et premier étage), que l'on suréleva et dénatura considérablement au XIXe siècle, fut classé au titre des Monuments Historiques en 1925. On prit, en 1930, l'heureuse décision de la démonter et de la transférer au parc de Sceaux, alors en cours de restauration, lorsque se dessina le projet de bâtir le palais Berlitz à son emplacement.

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PARIS BOULEVARDS CP85

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