Mémoire des lieux

  88. ROBINSON Intérieur de l'Arbre des Roches après 1904 carte postale (P. Javelle, phot., Robinson) 9 x 14 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** Commentaire  : Cette carte postale, qui n'a pas circulé, a été imprimé par "Imp. E. Le Deley, Paris" Sa date d'édition est postérieure à 1904, comme l'atteste le dos de l'illustration, divisé en deux parties égales destinées à la correspondance et à l'adresse du destinataire. Paul Javelle, photographe d'atelier, s'installa en 1901 à Robinson, commune du Plessis-Piquet, où il ouvrit un atelier rue de Malabry. Il édita de nombreuses cartes postales illustrant les guinguettes de Robinson, qu'on avait eu l'idée de percher dans les arbres, mais aussi les pittoresques courses d'âne qui firent la renommée de cette localité.  L'atelier Javelle, dévasté par un incendie en 1913, puis privé de son fondateur, mobilisé l'année suivante, interrompit ses activités, puis déclina peu à peu après l

  11. ROBINSON - Le Vrai Arbre après 1904 carte postale (P. Javelle, phot., Robinson) 14 x 9 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** Correspondance  : "Bons baisers / [Msieur Perrin et Ch]" Adressée à "Mme Besson / 25 Rue d'Angers / Paris" Commentaire  : Le tampon de la poste donne la date de circulation : " 14-9 / 08" La date d'édition de cette carte postale est postérieure à 1904, comme l'atteste le dos de l'illustration, divisé en deux parties égales destinées à la correspondance et à l'adresse du destinataire. Paul Javelle, photographe d'atelier, s'installa en 1901 à Robinson, commune du Plessis-Piquet, où il ouvrit un atelier rue de Malabry. Il édita de nombreuses cartes postales illustrant les guinguettes de Robinson, qu'on avait eu l'idée de percher dans les arbres, mais aussi les pittoresques courses d'âne qui firent la renommée de cette localité.  L'atelier Javelle, dévasté par un incendie en 1913, puis pr

  3. ROBINSON - L'Âne récalcitrant après 1904 carte postale (P. Javelle, Phot., Robinson) 9 x 14 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** Correspondance  : "bons baisers de ton petit Raymond" Adressée à "Mademoiselle / S. Magnin / 4 Rue Honoré chevalier / Paris" Commentaire  : Le tampon de la poste indique la date de circulation : "[19]08". La date d'édition de cette carte postale est postérieure à 1904, comme l'atteste le dos de l'illustration, divisé en deux parties égales destinées à la correspondance et à l'adresse du destinataire. Paul Javelle, photographe d'atelier, s'installa en 1901 à Robinson, commune du Plessis-Piquet, où il ouvrit un atelier rue de Malabry. Il édita de nombreuses cartes postales illustrant les guinguettes de Robinson, qu'on avait eu l'idée de percher dans les arbres, mais aussi les pittoresques courses d'âne qui firent la renommée de cette localité.  L'atelier Javelle, dévasté par un ince

  3104. HAM en ruines - Entrée du château / Entrance of the Ham Castle vers 1917 carte postale ("La Pensée") 9 x 14 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** Correspondance  : "Le 2. 10. 19.  Amitiés et cordialement à toi" Adressée à Monsieur "P. Jacquet / 10 Rue Copernic / Paris" Commentaire  : Le tampon de la poste semble confirmer la date de circulation : "3.10. [19]" Un second tampon à l'encre bleue porte les inscriptions suivantes en lettres d'imprimerie : "GROUPEMENT DES COMPAGNIES P.G.R.I. / Chef de bataillon [...]" Cette vue est postérieure aux destructions du 19 mars 1917, comme le suggèrent les éboulements à gauche de l'entrée et de sa demi-lune, qui semblent avoir été relativement épargnées. *** HAM CHATEAUX CP175

S. GILLE-DELAFON  "La Rénovation du domaine de Sceaux" La Revue Horticole 1947, décembre, n° 2148, pp. 430-431 26,8 x 18 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** " Il est rare qu'on n'ait pas à déplorer la perte des œuvres anciennes. Lorsque le fait se présente, il ne faut pas manquer de s'y arrêter. L'œuvre, cette fois, est celle de LE NOTRE, LEBRUN, PERRAULT, COYSEVOX. Elle est aux portes de Paris, c'est le parc du château de Sceaux. En 1923, le département de la Seine acheta le château et le domaine. A ce moment, il ne restait à peu près rien du parc de LE NÖTRE. Le manque d'entretien l'avait transformé en forêt vierge ou plutôt en zone de fortifications ; de fâcheux abatages avaient malmené les arbres séculaires, tandis que l'herbe cachait le dessin des allées et que le lierre s'attaquait aux statues. Il s'agissait là cependant d'une demeure célèbre. Commencé par COLBERT, le château fut terminé par son fils, le marquis de SEIG

AUTEUR ANONYME Promenades amusantes d'une jeune famille dans les environs de Paris avec des remarques historiques et des anecdotes sur les lieux les plus célèbres A Paris, Chez Lecerf & Blanchard, [1816] 11,7 x 17 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** Commentaire  : Ce petit guide propose de suivre M. Senneval, et ses trois enfants, Auguste, Félix et Angélique, au fil de leurs promenades dans les environs de Paris, au cours desquelles le père de famille fait découvrir à sa progéniture les anecdotes et historiettes liées à chaque site. La page de titre rappelle en entrefilet que "Platon instruisait ses élèves dans des promenades champêtres." Chaque voyage était initialement illustré, mais cet exemplaire a été amputé d'une grande partie de ses gravures, notamment celle de Sceaux, qui montrait la famille de M. Senneval au parc de la Ménagerie, près d'un marchand de coco, muni de sa fontaine, et observant divers jeux de balançoire. L'itinéraire à travers l'

F. HONORE " Un Immense chantier au cœur de Paris. Le Tunnel des Batignolles. Comment on le transforme, sans interrompre le passage des trains, en une tranchée à ciel ouvert "  L'Illustration. Journal Universel , 13 janvier 1923, n° 4167, pp. 29-33 41 x 30,5 cm Ham-Paris, collection Beaurain *** *** " Jusqu'en ces derniers temps, les promeneurs égarés dans le haut de la rue de Rome pouvaient constater l'état d'avancement de la tranchée à ciel ouvert qui remplacera bientôt le tunnel des Batignolles ; quant aux voyageurs, ils voyaient circuler les trains, comme à l'ordinaire, sans rien soupçonner des travaux s'exécutant sur leur tête. Il n'en est plus de même aujourd'hui : les voûtes et leurs piédroits sont entamés à la sortie du tunnel, c'est-à-dire du côté Asnières. Désormais le Parisien qui se rend à Dieppe ou à Saint-Germain pourra chaque jour mesurer des yeux la bande de ciel qui lui sera restituée. Ce n'est guère, cependant, ava