HAM (80) - REVUES

 

" [Textes et photographies illustrant la retraite allemande et les régions libérées] "

L'Illustration, 31 mars 1917, n° 3865, p. 275, 276, 287 et 292 (pages concernant Ham)

41 x 30 cm

Ham-Paris, collection Beaurain

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A l'hospice de Ham, le Président félicite une religieuse (p. 275)

Commentaire :

Le président de la République, Raymond Poincaré (1860-1934), félicite une religieuse à l'ancien Hôtel-Dieu, qui servit également d'hospice et d'orphelinat. Il se composait de bâtiments disposés en "U", délimitant une cour intérieure à l'angle des rues de Sorigny et de Chauny (désormais rue du Général-Leclerc). 

Cet établissement, attesté depuis le XIIIe siècle, avait été agrandi et reconstruit une première fois, à la suite d'un incendie qui, en 1676, l'avait fortement endommagé. Il fut de nouveau agrandi en 1849 et doté, à cette occasion, d'une chapelle dédiée à saint Nicolas. L'Hôtel-Dieu subit de nouvelles destructions pendant la Première guerre mondiale et ses bâtiments furent abandonnés. On rebâtit un nouvel établissement (l'actuel centre hospitalier) à l'extérieur de la ville close, en bordure de l'actuelle rue de Verdun. 

L'emplacement de l'ancien Hôtel-Dieu est désormais occupé par l'école primaire de la rue de Soriginy.

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SUR LES CHEMINS DE LA RETRAITE ALLEMANDE. - Rangées de pommiers sciés et abattus

(p. 276)

Commentaire :

Le même sujet a fait l'objet d'une carte postale (voir CP64), qui situe les pommiers sur le territoire de Ham. Le soldat pose à deux reprises : pour l'illustration de la revue, il se tient à gauche, derrière le premier arbre abattu, et pour celle de la carte postale, il se présente à droite, au bord du chemin.

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Trois illustrations évoquent, à la page 287, la destruction du château de Ham :

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Le Château de Ham tel qu'on le voyait en 1914 du côté du canal latéral à la Somme

(en haut de la page)

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Aspect actuel du château dont les Allemands ont fait sauter la grosse tour et incendié les charpentes des toits. -Section phot. de l'Armée

(au milieu de la page)

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LA DESTRUCTION DU CHATEAU HISTORIQUE DE HAM. - Le général Franchet d'Esperey devant les ruines

(en bas de la page)

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Guérite allemande drapée aux couleurs françaises, à Ham

(p. 292)

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L'entrée de la petite ville de Nesle, où les troupes de poursuite française et britannique ont fait leurs fonctions

(p. 292)

Commentaire :

Sur cette vue de Nesle, la borne kilométrique, en bas à gauche, indique la distance séparant l'entrée de cette ville de Ham : 14 km. 

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HAM DESTRUCTIONS REV10